Simone Weil

La condition ouvrière.

Présentation et notes par Robert Chenavier.

Quatrième de couverture.

 

En décembre 1934, Simone Weil entre comme « manœuvre sur la machine » dans une usine. Professeur agrégé, elle ne se veut pas « en vadrouille dans la classe ouvrière » mais entend vivre la vocation quelle sens être sienne : s’exposer pour découvrir la vérité. Car la vérité n’est pas seulement le fruit d’une pensée pure, elle est vérité de quelque chose, expérimental, « contact direct avec la réalité ».

Ce sera donc l’engagement en usine, l’épreuve de la solidarité des opprimés-non pas à leurs côtés, mais parmi eux.

L’établissement en usine, comme, plus tard, l’engagement aux côtés des anarchistes espagnols ou encore dans les rangs de la France libre, elle est la réponse que Simone Weil a trouvée au mensonge de la politique, notamment celle des dirigeants bolcheviques qui prétendaient créer une classe ouvrière libre, alors qu’aucun « n’avait sans doute mit le pied dans une usine et par suite n’avait plus la faible idée des conditions réelles qui déterminent la servitude ou la liberté des ouvriers ».

Ce qui, toujours, fait horreur à Simone Weil dans la guerre, qu’elle soit mondiale ou de classes, « c’est la situation de ceux qui se trouve à l’arrière ».

 


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