Un livre que je n'aurai pas acheté à son tarif habituel mais que j'ai eu pour 1,50 € chez un bouquiniste. Il est resté longtemps sur l'étagère, puis, finalement je l'ai lu.

Lorsqu'on a lu ce livre on a du mal à comprendre l'admiration de Mélenchon Mitterrand.


UNE JEUNESSE FRANCAISE

Pierre Péan 1994

Extraits 


Page 13.

Le cas Goulard Méténier rencontre encore assez souvent François Mitterrand et qu’il travaille chez Schueller.

Page 32.

François Mitterrand n’est pas sans admirer l’écrivain Charles Maurras…

Page 33.

Mitterrand adhère au mouvement des jeunes du colonel de Laroque : il devient volontaire national au troisième secteur, dont le siège est au 130, boulevard Saint-Germain au café « La petite source »

Quant à Pierre Chiron, d’Angoulême, il déclare : « François Mitterrand était mon meilleur ami à Saint-Paul. GT Croix de feu, et lui aussi.

Page 38.

Il (Mitterrand) arborent fièrement à son revers l’insigne des Volontaires Nationaux : un losange sur fond bleu avec, au centre, un flambeau encadré des lettres de couleur rouge « V » et « N ». Ce

Page 293.

Jean Munier et Ginette Gaillard ont eu la même réaction quand ils ont vu François arborer la Francisque gallique : la surprise. Jean Munier : « J’ai été étonné et, Face à mon étonnement François m’a dit : “Ça va nous servir ?»  Ginette Caillard : « Je me souviens bien qu’il est venu me voir à l’Hôtel de F Amirauté. « Vous portez la Francisque ! » dis-je, stupéfaite. - « ça peut nous être utile » a répondu décontracté, François Mitterrand. Cette scène, Ginette la situe probablement en juillet 1943 ?





A propos de MITTERRAND

 

Ce qui s’impose pour moi, c’est le statut général des fonctionnaires, que j’ai conquis un peu à la hussarde. En juillet 1982, en anticipant l’arbitrage de Pierre Mauroy, je déclare qu’il y a aura le même statut pour tout le monde car il ne pouvait pas y avoir des fonctionnaires éminents et d’autres déclassés. Ce statut général comporterait trois versants : État, territorial et hospitalier. Cela a demandé cinq ans ! Et lorsque la quatrième et dernière loi sur les hospitaliers est enfin passé en conseil des ministres, Mitterrand a dit : « C’est une mauvaise loi mais comme c’est le quatrième texte on laisse filer. Heureusement, ces lois n’auront pas une longue durée de vie ». Sauf qu’elles sont toujours en vigueur aujourd’hui !

 

 

« Je me suis toujours interrogé sur la sincérité de Mitterrand. C’est pour cela que j’ai du mal à faire un bilan parce que je me demande ce qu’il pense lorsqu’il décide quelque chose. C’est quelqu’un que j’admire pour son talent. C’est un homme politique de premier ordre. Mais, chaque fois que je parle de Mitterrand, au bout d’un certain temps, me revient une image. C’est singulier. Je pense à Fernand Iveton, ce militant communiste engagé pour l’indépendance de l’Algérie qu’il a laissé guillotiner alors qu’il était ministre de l’intérieur. Quoi qu’il fasse, se souvenir reviendra toujours chez moi… »

 

Anicet Le Pors. L’Humanité du vendredi 14 mai 2021.

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